06/10/2013
KTO : le cardinal Vingt-Trois parle de l'action du pape
...et met les choses au point :
À Assise comme ailleurs, le pape François reprend inlassablement son message : il veut faire avancer l'Eglise pour la rendre entièrement missionnaire, c'est-à-dire témoignage. Ce qu'il appelle une Eglise "pauvre", c'est une Eglise libérée des apparences de pouvoir qui constituent – dans l'esprit des gens – une image contraire à l'Evangile. Evangéliser est la tâche de l'Eglise ; cette libération-déblaiement est donc une urgence.
J'y pensais en écoutant tout à l'heure, sur KTO, les commentaires du cardinal Vingt-Trois sur l'action du pape.
Au cours de cet entretien, le cardinal a répondu aux questions qu'apparemment se pose une certaine partie du public catholique français. Désarçonnée par le style de François, cette partie du public se crispe. Elle ne reconnaît pas ses "valeurs" dans les propos du pape. Elle se demande si l'on peut faire confiance à ce pape-là... Croyant savoir mieux que le pape ce qu'est le catholicisme, certains font un procès à François depuis sa phrase sur la conscience du bien et du mal dans l'entretien avec Scalfari. Le cardinal a clairement exposé en quoi ce procès ne tient pas debout : la conscience est ultime et inviolable et la théologie le souligne depuis toujours (notamment "depuis saint Thomas d'Aquin", a-t-il précisé) ; la tâche de l'évangélisateur est de dialoguer avec les consciences pour les aider à cheminer vers leur Créateur et leur Rédempteur, et pas de sonner du clairon en espérant voir les consciences se mettre au garde-à-vous.
Merci au cardinal de nous avoir rappelé la pensée catholique. Ne pas entendre ce qu'il a dit, et ce que dit François, ce serait montrer que notre entendement est brouillé "parce que nos œuvres sont mauvaises", même si nous les exerçons au nom du catholicisme ; un catholicisme qui se serait racorni en idolâtrie de deux ou trois axiomes. Et ce serait négliger l'avertissement de Paul (2 Tm 1) : "Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison". La peur inspire le manque de confiance ; manquer de confiance envers l'élu de l'Eglise universelle, ce serait manquer de confiance envers l'Esprit Saint et l'Eglise-sacrement. Aucun chrétien catholique croyant ne peut tomber dans cette erreur. Reprenons le cri des pèlerins de Compostelle : "en avant, plus loin, que Dieu nous aide !"
00:28 Publié dans Eglises, Pape François, Témoignage évangélique | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : pape françois
Commentaires
EN PARTIE
> J'ai eu la même impression que vous en écoutant cette émission. Elle était en partie dédiée à une petite catégorie du public catho qui a du mal à accepter "ce que l'Esprit dit aux Eglises".
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Écrit par : Solenn / | 06/10/2013
JOIE PROFONDE
> Cher Gégé : non, je ne "m'aperçois" de rien de ce genre ! Ce dont je "m'aperçois", c'est de votre problème de confiance dans le choix de l'Esprit Saint à l'œuvre dans l'Eglise universelle... Nous tous, nous prierons pour vous. Le pape François nous donne une joie profonde.
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Écrit par : PP à Gégé / | 06/10/2013
ECOUTER LE PODCAST
> Peut-on savoir ce que Gégé a écrit ?
C.
[ PP à C. - Eh non, justement ! Le cardinal a tenu à mettre les choses au point à l'intention de consciences comme celle de Gégé. Mais Gégé ne se laisse pas remettre en question par les explications du cardinal ; et je ne vais pas ouvrir sur ce blog, qui est un point de rencontre de chrétiens catholiques marchant avec leur Eglise, un débat sur ce que tel ou tel milieu pense du pape François ! La foi n'est pas une opinion. Le pape, élu de l'Eglise universelle, n'est pas un secrétaire général de parti.
Si les uns ou les autres se posent des questions sur les faits et gestes de François, qu'ils écoutent le podcast de l'émission d'hier soir : le cardinal répond avec une clarté et une précision parfaites. Elles finiront bien par entamer certaines fausses certitudes venues du passé. ]
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Écrit par : coqueluchon / | 06/10/2013
Du Bienheureux Cardinal Newman : La conscience, premier vicaire du Christ
> "La conscience est une loi de notre esprit, mais qui dépasse notre esprit, qui nous fait des injonctions, qui signifie responsabilité et devoir, crainte et espérance. Elle est la messagère de Celui qui, dans le monde de la nature comme dans celui de la grâce, nous parle à travers le voile, nous instruit et nous gouverne. La conscience est le premier de tous les vicaires du Christ."
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Écrit par : Michel de Guibert / | 06/10/2013
C'EST DANS SAINT PAUL
> Dans le prolongement de la pensée newmanienne, la magnifique leçon du pape Benoît XVI au Bundestag en 2011 :
"Saint Paul (...) dans sa Lettre aux Romains affirmait: «Quand des païens privés de la Loi [la Torah d’Israël] accomplissent naturellement les prescriptions de la Loi, … ils se tiennent à eux-mêmes lieu de Loi; ils montrent la réalité de cette loi inscrite en leur cœur, à preuve le témoignage de leur conscience…» (2, 14s.). Ici apparaissent les deux concepts fondamentaux de nature et de conscience, où «conscience» n’est autre que le «cœur docile» de Salomon, la raison ouverte au langage de l’être."
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2011/september/documents/hf_ben-xvi_spe_20110922_reichstag-berlin_fr.html
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Écrit par : Isabelle / | 06/10/2013
INTERROGATION
> Je ne sais pas si je fais partie des "cathos crispés", mais le fait est que certains propos du pape (souvent extraits de leur contexte) confortent quelques fossiles des années 70 à l'oeuvre dans les paroisses. Par exemple, je n'avais pas remarqué que la catéchèse pour les enfants en France avait comme problème fondamental les "exposés bien faits" (ou expression approchante utilisée par François). Tonnerre d'applaudissements des membres du CCBF actifs dans ma paroisse pour... continuer de faire ce qu'on fait au caté pour les enfants (et pour les adultes demandant le mariage ou le baptême pour leur bébé): la fabrique du crétin (au sens étymologique du terme hélas, et qui se transforme avec le temps en fabrique des apostats). Bref, oui, il m'arrive d'être un peu gênée, et je ne me sens pas particulièrement "crispée" (la preuve, j'aime bien votre blog!). Je me doute que François ne veut pas dire qu'il ne faut plus enseigner le credo (vieille prière obsolète) aux enfants ou leur expliquer ce que cela signifie, mais je constate que certaines de ses formules un peu démago (en tout cas c'est mon sentiment) confortent ce dont, à mon sens, beaucoup de paroisses souffrent : un rejet massif de ce qui peut relever d'un enseignement, d'une parole d'autorité (et non autoritaire!). Cher Patrice, suis-je crispée? Allez-vous publier mon post?
Maud
[ PP à Maud :
- S'interroger est tout le contraire d'une "crispation" - quand l'interrogation ne vient pas d'un préjugé fermé, et ne s'appuie pas sur des mensonges ou des déformations claniques.
- Vous dites vous-même que le pape ne critique (évidemment) pas le fait d'enseigner la foi. Lisez ses catéchèses et vous en aurez la confirmation évidente ! Un pape qui parle du diable dès sa première homélie n'est pas le pape des vieux progressistes.
- Ce qu'il critique est l'absence de fibre évangélisatrice (tournée vers l'extérieur), et le repli sur le cérébral : une Eglise club.
- S'il en parle ce n'est donc pas par démagogie - mot absolument incongru s'agissant de Bergoglio !
- Vos progressistes locaux, vestige des années 1970, font semblant de pavoiser; Ils savent très bien que Bergoglio est ancré dans la foi et ne la laissera pas de côté ! A vous de leur montrer en chaque occasion ce que le pape dit sur l'essentiel, auquel ils n'adhèrent pas (mais sans l'afficher), et de remettre les citations dans leur contexte. C'est "un job ingrat mais nécessaire", comme disait Churchill pendant la guerre.
- Les pseudo-papistes d'extrême droite font, eux aussi, semblant d'applaudir François, mais avec une nervosité croissante. Leur papisme systématique les conduit à la schizophrénie : applaudir ce qu'ils détestent. ]
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Écrit par : Maud / | 06/10/2013
"REVOLUTIONNAIRE"
> Voilà une analyse du cardinal Vingt-Trois qui prend le contre-pied de ce que beaucoup attendent du pape François. Le pape François est fidèle à ce que l'Eglise a toujours été et ne cessera d'être.
A ceux qui voit dans le pape François un révolutionnaire, Mgr Vingt-Trois répond "révolutionnaire contre quoi?" et il ajoute: "Jean-Paul II était un révolutionnaire"; "Jean XXIII était un révolutionnaire" (Pardon si je suis imprécis par rapport aux termes utilisés par Mgr Vingt-Trois; je cite de mémoire!)
ALB
[ PP à ALB - Oui, mais on ne peut attendre de l'opinion publique (qui ignore tout de la foi chrétienne) qu'elle comprenne d'emblée ce que veut dire cette foi. Il faut la lui expliquer après en avoir témoigné. C'est la nouvelle évangélisation... ]
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Écrit par : Arnaud Le Bour / | 06/10/2013
DU CONCRET
> Pour mieux comprendre et faire comprendre ce qui est en jeu, quels exemples concrets peut-on donner d'apparences de pouvoir dont l'Eglise pourrait se libérer ? Et à partir de là, quelles pratiques concrètes - qui concernent la vie ordinaire des communautés de base - pourraient être remises en cause ou au contraire promues, voire inventées ?
La question est identique concernant la notion d'Eglise pauvre ou d'Eglise pour les pauvres : concrètement, quoi, comment ? Est-ce juste un état d'esprit ou quelque chose qui s'enracine concrètement dans la vie ordinaire de l'Eglise ?
Si on prend l'exemple de Diaconia, ce qui est intéressant, c'est le lien pratique qui a été travaillé entre un objectif général et la vie paroissiale courante. Je souligne que l'Eglise concrète, c'est d'abord ça.
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Écrit par : Guillaume de Prémare / | 06/10/2013
Pour réconforter Gégé :
> Je crois que j'ai la clé ! Lisez "Mort accidentelle d'un anarchiste", de Dario Fo, et vous comprendrez tout ! Le vrai Bergoglio est pieds et poings liés dans les caves du Vatican, et une délivrance prochaine viendra tout remettre en place. Espérons que ce ne sera pas après que son remplaçant ait fait chanter "Bella ciao" à toute l'Eglise au garde à vous…
Haglund
[ PP à Haglund - Excellente idée !
"Cosi le genti che passeranno
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Cosi le genti che passeranno
Mi diranno : che bel fior... ]
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Écrit par : Haglund / | 06/10/2013
PRIONS POUR ELLES
> Je suis d'accord avec vous.
Prions pour les personnes qui mettent en cause François afin qu'elles voient le chemin sur lequel il veut nous emmener.
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Écrit par : coqueluchon / | 06/10/2013
QUI VOUS DIT
> Plunkett, vous vous rappelez cette scène de la pièce, oui ?
Et à mon avis vous avez tort de ne pas publier Gégé (à moins qu'il ne soit insultant, voire obscène (?)) : il ne sert à rien d'enfouir le désaccord, il resurgira.
Et à part ça :
"Vos progressistes locaux, vestige des années 1970, font semblant de pavoiser; Ils savent très bien que Bergoglio est ancré dans la foi et ne la laissera pas de côté ! "
Mais qui vous dit que eux l'ont laissée de côté ?
Revoyez les chiffres qu'a donnés Pierre Huet je ne sais plus où; le seul moment où le nombre de Français se reconnaissant dans l'Eglise a augmenté, c'étaient les années 70. A considérer, quand même…
H.
( PP à H. :
- Honnêtement : chaque fois que je parle avec ce type de cathos (et c'est souvent), je constate qu'ils ont un gros problème avec le kérygme. Je n'ai pas à les juger : mais j'ai le droit de le constater. Une dame catéchiste enseignant (il y a plusieurs années) que la résurrection du Christ est "un symbole de notre confiance en la vie", on peut se demander si elle doit vraiment faire le catéchisme... Je ne la juge pas, mais il faut regarder les choses en face. Là on est dans l'essentiel, loin des querelles sur des questions de société.
- Si nombre de Français se sont reconnus dans le catholicisme aux alentours des années 1970 (il faudrait retrouver la source chiffrée), ce n'est pas grâce aux évaporateurs de kérygme, mais plutôt malgré eux ! "Le catholicisme", c'est la foi en Jésus Christ (né du Père avant tous les siècles, incarné, mort et ressuscité) ; ou ce n'est rien du tout... ]
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Écrit par : Haglund / | 07/10/2013
87 %
> Vous en avez parlé avec Mgr Jacques Noyer ? N'oubliez pas que c'est un évêque aussi, donc à priori un bon catholique…
"Si nombre de Français se sont reconnus dans le catholicisme aux alentours des années 1970 (il faudrait retrouver la source chiffrée), ce n'est pas grâce aux évaporateurs de kérygme, mais plutôt malgré eux !" : je vous sais très capable de vous lancer dans une telle démonstration ! J'attends avec impatience !
Et voilà la source : p.4, un petit sursaut à 87%, au début des années 70
http://www.ifop.com/media/pressdocument/238-1-document_file.pdf
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Écrit par : Haglund / | 07/10/2013
L'INTELLECTUALISME
> Il est bon que le pape François nous délivre d'un certain intellectualisme. En particulier celui-ci nuit gravement à l'accueil des néophytes et ça c'est grave! Un amie, musulmane convertie, est sortie du circuit paroissial et diocésain pour sa préparation au baptême qui menaçait de s'y éterniser. Elle est passée par une paroisse parisienne destinée aux ressortissants d'un pays du Proche Orient, ce qui a fait tousser curé et évêque. Cette amie me parlait il y a peu d'une Kabyle de sa connaissance qui est en train de se décourager ayant l'impression d'être menée en bateau depuis trois ans.
@ Haglund et PP
Je ne puis confirmer ou préciser ces chiffres, ce n'est pas moi qui les ai donnés et je les ignorais. La seule étude que j'ai communiquée, non sans délice je l'avoue, est une analyse de la répartition sociologique des catholiques qui tend à infirmer le préjugé selon lequel les cathos sont des bourgeois.
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/10/2013
MAIS SI
> Mais si, c'est dans votre document, Pierre Huet !
Que voulez vous dire pour les cas que vous citez ? Je ne comprends pas.
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Écrit par : Haglund / | 07/10/2013
JE NE SAIS PAS
> le plus important c'est que l'Eglise dise ce qui est vrai, même si ça ne plait pas, nous sommes d'accord.
Je ne sais pas si ces 87% aimaient ce que disait l'Eglise ou s'ils aimaient ce qu'il s'en imaginaient.
Car tout le monde aime Don Camillo.
Il aurait fallu demander : "vous dîtes aimer l'Eglise mais qu'est-ce qui vous fait l'aimer ?"
Car 1972 est l'année des discours de Paul VI sur "les fumées de Satan". On pourrait aussi dire que c'est ça qui aurait plu. Sur quoi ce chiffre repose t-il, on ne sait pas.
Aujourd'hui plein de gens non croyants disent aimer le pape François : mais pourquoi ? en quoi ?
Et quand ils vont comprendre qu'il dit qu'il faut faire des efforts et pas seulement soupirer ?
Et quand il parle de simplicité et de sainteté dans l'Eglise, ça ne concerne pas seulement le clergé mais "l'Eglise" ?
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Écrit par : E Levavasseur / | 07/10/2013
@ Haglund
> Alzheimer me guette, ou (plus rassurant), je n'ai pas dû tout lire?
Les cas que je cite: des converti(e)s à qui on impose d'interminables "parcours de préparation au baptême". On a l'impression que leurs "formateurs" auraient recalé Claudel, Frossard et peut-être même Saul de Tarse...
Quand une conversion est un coup de foudre amoureux, faut-il attendre deux ou trois ans pour baptiser la personne? Les précautions, c'est bien, mais dans certaines limites !
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Écrit par : Pierre Huet / | 07/10/2013
FRATERNITE EN ACTES
> Une Eglise de pauvres, dépouillée des apparences du pouvoir et des ronflements de la théologie de salon...
Ici, un beau témoignage d'une fraternité en actes, au cours d'une journée à Diaconia 2013, par Yann, des chrétiens indignés...
http://www.chretiensindignonsnous.org/2013/10/diaconia-2013-temoignage-fraternite/
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Écrit par : Serge Lellouche / | 07/10/2013
PETITION
> Une pétition à suivre: pas de "Nobel" à Monsanto!
http://action.sumofus.org/a/world-food-prize-monsanto-syngenta/5/3/?sub=fb
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Écrit par : luc2 / | 07/10/2013
@ Haglund
> Cette question de "se reconnaître dans le catholicisme" est à mon avis un trompe-l’œil.
Je crains que la grande majorité des gens qui affirment : « pour garder ses fidèles, l’Eglise doit adapter ses principes à l’époque », ne se soucient en réalité que très peu de la foi et de l’avenir de l’Eglise. Ce qu’ils veulent, c’est surtout que l’Eglise se taise et cesse une bonne fois pour toute d’affirmer à temps et à contre-temps qu’ils sont appelés à mieux.
Que l’Eglise change ses principes ne les amènerait aucunement à la pratique ou à désirer connaître le Christ.
Mais ils diront dans les sondages: "ah maintenant, le discours de l'Eglise me plaît!"
Des preuves ? Et bien, elles sont évidentes : il suffit d’observer ce qui se passe chez les protestants … C’est même assez stupéfiant, je trouve, que les mêmes lubies « progressistes » reviennent sans cesse alors qu’il est flagrant qu’elles n’ont donné aucun résultat chez ceux des protestants qui les ont – depuis longtemps parfois – mises en œuvre. Que du contraire même : elles sont un facteur accéléré de banalisation et donc de disparition. Voudrait-on que l’Eglise ne passe pas le siècle qu’on lui conseillerait sans tarder de prendre exemple sur les épiscopaliens : des « croyants » comme en rêveraient Caroline Fourrest ou Najat Vallaud-Belkacem … dont la « papesse » chante « Loué soit l’avortement » et qui ordonnent des lesbiennes en couple. Le résultat est hélas, par contre, un peu décevant. Pew Report après Pew Report, ils demeurent la dénomination dont les effectifs fondent le plus rapidement (-11% en 5 ans, pas mal, non?) http://geoconger.wordpress.com/2011/11/06/episcopal-church-reports-sharp-decline-in-attendance-the-church-of-england-newspaper-november-4-2011/
Intéressant aussi, ce rapport (http://www.pewforum.org/2012/10/09/nones-on-the-rise/) qui montre que la totalité de la hausse des non-croyants aux Etats-Unis s'est faite sur le dos des protestants. Entre 1972 et 2010: catholiques - 1%, protestants -11%, non-croyants +11%
Et vous voudriez que nous les imitions ?!? Merci du conseil :)
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Écrit par : luc2 / | 09/10/2013
@ luc2
> C'est logique : dès qu'un prêtre dit la même chose que ce qu'on peut entendre au bistro, on préfère aller au bistro plutôt qu'à l'église, là le pinard y est meilleur.
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Écrit par : E Levavasseur / | 10/10/2013
@ E. Levavasseur
> Bravo pour votre concision, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je réutiliserai la formule.
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Écrit par : Pierre Huet | 10/10/2013
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